Pinctada inflata : sa majesté des huîtres

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Une matinée ordinaire dans la baie des perles. Sa Majesté Des Huîtres souffre depuis plusieurs jours d’une inflammation de l’ego extrêmement douloureuse et ses sujets se sont rassemblés autour d’elle, écoutant patiemment ses doléances. D’un seul coup, Sa Majesté bondit vers la porte :

– Où est Emil ? Où est Emil ?

Autour d’elle, tous se regardent, surpris et légèrement inquiets. Finalement une suivante ose poser la question que tous se posent :

– Votre Majesté, qui est Emil ?
– Qui ça ?
– Emil Votre Majesté.
– Qui est Emil ?

La suivante de plus en plus inquiète continue bravement, espérant que l’inflammation dont souffre sa souveraine n’ai pas commencé à causer des dommages cérébraux.

– Je ne sais pas Votre Majesté, c’est vous qui avez appelé Emil. Ne savez vous pas de qui vous parlez ?
– Non. Non, je ne sais pas.

La suivante désemparée éclate en sanglots mais le fou qui ricanait doucement dans un coin s’esclaffe à grand éclats de rires. Le reste de l’assemblée est secouée de toux soudaines qui dissimulent mal des rires nerveux. 

La pauvre suivante s’enfuie, heurtant dans sa course un vieillard sombre dont les paroles prophétiques la poursuivent :

 » Ce royaume est maudit ! Cinq souverains en trois ans, chacun plus fou que le précédent ! Maudit ! Maudit !  »

Une fois n’est pas coutume, je modifie légèrement le décor de cette anecdote. Néanmoins le dialogue, dans son intégralité, correspond mot pour mot à ce qui s’est réellement passé. Vive Sa Majesté Pinctada Inflata ! 

Royaume ostréicole

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Chers amis,

J’ai le bonheur de vous annoncer une nouvelle arrivée dans mon petit bassin de culture de perles : la Pinctada Inflata, huître perlière géante. Dotée d’un ego démesuré, inversement proportionnel à sa taille, cette variété d’une qualité exceptionnelle m’a déjà fourni de beaux fous rires. Malheureusement il m’était impossible d’en retranscrire la teneur sans trahir le véritable contexte que je ne peux rendre public. Il m’a donc fallu un peu de réflexion avant de parvenir à transposer. À venir donc, mon interprétation de ces perles géantes !

Sortez le champagne et dégustez 😉

Légumes farcis déconstruits

Version déconstruite parce que j’essaie d’être végétarienne mais que les tomates farcies sans farce à saucisse, c’est pas pareil. Alors voilà une version allégée en viande…

Nombre de parts : ça dépends (du nombre de tomates, si vous êtes gourmands,…)

Cuisson : à 200°C, jusqu’à ce que ça commence à cramer.

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Ingrédients :
🍅 des tomates
🍅 des courgettes
🍅 des poivrons
🍅 un oignon
🍅 de l’ail
🍅 des croûtons de pain ou des céréales (orge, blé, épeautre…) cuites
🍅 des lardons
🍅 du persil (ne le hachez pas, prenez du persil plat et détachez simplement les feuilles)
🍅 sel, poivre
🍅 de l’huile d’olive

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L’idée est simple…

  1. vous épluchez les légumes qui doivent l’être (les oignons mais pas les tomates par exemple, ayez un peu d’imagination, que diable!),
  2. vous les taillez en morceaux assez gros (et pas trop petits ; c’est pas une science exacte alors vous voyez à vu de pif, c’est pas à une vache près)
  3. et vous mettez le tout au four, en assaisonnant et en arrosant d’un filet d’huile d’olive.
  4. Vous laissez presque cramer, que ça croustille bien et vous mettez du bon pain avec pour saucer.
  5. Pis vous invitez vos potes et vous vous régalez, je vais pas tout vous dire non plus quand même !
Ça, c'est ce à quoi ça ne va pas ressembler... :)
Ça, c’est ce à quoi ça ne va pas ressembler… 🙂

Cette recette est dédiée à Maman, parce que c’est une recette à la « ben, t’en mets à peu près comme ça, tu vois bien quoi… » 😉

Voir Venise…

La Sérénissime s’est hélas chastement voilée de brumes dès le lendemain de notre arrivée (notre, puisque la famille y était au complet). Quelques images choisies (si, 40, je les ai choisies. Ç’aurait pu être pire.)

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 Rédigé à Paris (eh oui!), avec Timur, qui était bien content de mon retour.
– Woof !

Une tarte pour Samain

🎃 Gaston le potimarron s’est pris une baston. Il a mangé des marrons, il est passé au poêlon. Après ça n’a pas été long : deux affamés se sont jetés sur lui et on n’en parle plus. Ou alors si : voilà la recette de la tart’à Gaston 😉

Nombre de parts : 4, peut-être 6 (gare aux affamés sans scrupules)

Cuisson : 30 à 45 minutes à 180°C

La pâte

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Les ingrédients

🎃 150g de Farine
🎃 100g de poudre de noisette
🎃 100ml d’eau
🎃 80ml d’huile
🎃 50g de cassonade
🎃 1 sachet de levure
🎃 1 pincée de sel

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La recette

Mettre tous les ingrédients dans une boîte, secouer, éventuellement rectifier en ajoutant de la farine et étaler sur du papier sulfurisé que l’on mettra ensuite dans un moule à gâteau (plus haut qu’un moule à tarte).

L’appareil

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 Les ingrédients

🎃 un potimarron
🎃 100g de sucre de canne
🎃 1 [itg-tooltip tooltip-content= »<p>cuillère à café</p> »]cac [/itg-tooltip]de Piment de Jamaïque moulu
🎃 1 oeuf

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La recette

  • Couper le potimarron en morceaux sans l’éplucher et ôter les graines et cuire à l’eau.
  • Une fois bien cuit, ajouter le sucre et le [itg-tooltip tooltip-content= »<p>Le piment de Jamaïque, qui n’est pas un piment, ressemble à du poivre et a un goût qui l’a fait appeler &aquot;quatre épices&aquot;, proche d’un mélange de muscade, girofle, poivre et cannelle… Miam !</p> »]piment de Jamaïque[/itg-tooltip].
  • Passer au mixer afin d’obtenir une purée bien lisse.
  • Laisser refroidir avant d’ajouter l’œuf puis répartir sur la pâte à la noisette.
  • Utiliser les restants de pâte pour faire un décor adéquat 🎃.
  • Cuire à 180°C pendant 30 à 45 minutes.
  • Et enfin, gniac ! Croquez !

La minute culture

Halloween nous revient par les États-Unis et la culture anglo-saxonne. Avant de faire un urticaire, regardons y de plus près : cette fête qui correspond à la Toussaint chrétienne était autrefois une importante fête celte, Samain, célébrée au changement de saison, à la pleine lune de novembre. C’était une période ‘hors du temps’ n’appartenant ni à l’année s’achevant ni à celle débutant (ce qui permettait de rabouter le calendrier lunaire au calendrier solaire accessoirement) et appartenait donc au royaume des morts.

L’autre fête de changement de saison, Beltane avait lieu vers le premier mai et on y allumait un feu sacré. Son équivalent actuel serait la fête de Pâques.

La culture celte s’est répandue des Hébrides à Gibraltar et des côtes atlantiques jusqu’au cœur du continent eurasien, c’est notre héritage, resté plus vivace chez nos cousins anglo-saxons que sur nos terres gréco-latines. C’est une culture orale qui n’a laissé de trace que par les toponymes et quelques légendes et a été absorbée par l’empire romain puis par le christianisme.

Caracalla 

Caracalla, dessin au bic par Saba-chan

Rage de lave épaisse, rougeoyante. Montant lentement dans la cheminée, à petits bouillons sombres et ruminants de vieilles rancunes. Pas de signes annonciateurs, aucun indice. Un matin, ce n’est pas bonjour, c’est un torrent d’avanies insanes qui se déverse. Rien à faire qu’attendre que ça cesse. Se mettre hors de portée de canne. Ça dure. Endurer. Perdurer. Continue reading « Caracalla « 

Albert, conformiste.

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Albert : Ça n’a fait que me confirmer la confirmation de la confirmité de ce que je pensais.

Pour ceux d’entre vous qui penseraient que j’en rajoute : je ne modifie absolument rien des paroles d’Albert. Et il est toujours parfaitement sérieux. Si si. Moi par contre, j’ai souvent du mal à le garder, mon sérieux.

Aleph, Lothar

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Aleph semblait glisser sur le sol irrégulier et son pas léger ne laissait pas d’empreinte. Brumeuse et incertaine, elle traversait la futaie sans déranger les branches ni froisser les feuilles. Auprès d’elle, je me faisais l’effet d’un sanglier grossier, ahanant et soufflant bruyamment, brisant les brindilles et peinant à suivre un rythme qu’elle tenait pourtant sans effort apparent. Je ne comprenais pas pourquoi elle acceptait ma présence mais je profitais de l’occasion inespérée sans poser de question de peur qu’elle ne change d’avis. Continue reading « Aleph, Lothar »

Albert, génie en prêt

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Albert m’épate. Il m’émerveille. Il est une source constante et inépuisable d’irritation et d’inspiration. Mieux encore, je n’ai qu’à recueillir les perles qui lui tombent de la bouche sans y rien changer : il fait tout le boulot pour moi. Et parfois, je me demande s’il n’est pas télépathe pour lire dans mes pensées. Sans rigoler. Non parce que quand même, Albert, ça n’est pas son vrai nom n’est-ce pas, c’est un surnom soigneusement choisi sur mesure (voir dans ce post ci) et jamais au grand jamais je ne l’appelle comme ça en vrai. Pourtant, ce matin, Albert en véritable artiste contemporain qu’il est (voir ce post là), dessinait cela :

De quoi se poser des questions…