I never knew I would miss you so when you said you’d go.
We were not lovers, we never even acknowledged we were friends but we spent seven hours a day, five days a week together, wandering aimlessly in the streets of our city. We talked and laughed, we said the most silly things and discussed the meaning of the universe. We were silent together.
Now I miss you, you go to work with someone else. Do you laugh together ? Are you silent together ?
Every day I see a ghost of you, acting like you, speaking like you would, fading, as soon as I look at you. You were the first of our kind I met and as such you will always be special to me. I remember fondly, sadly, the days that will be no more.
Tu es parti.
Même tes silences me manquent.
C’est maintenant, avec ton absence comme un trou béant là ou se trouvait un chêne solide que je m’aperçois de la place que tu avais pris dans ma vie. Nous n’étions pas amants, j’ignore même si nous étions amis. Non, nous passions seulement ensembles nos heures d’ennui, à rouler sans but, équipiers.
Oui, ce sont tes silences qui me manquent le plus, ceux qui montraient bien que tu comprenais à demi-mot ce que je n’osai pas dire. Les autres ont retenu ce grain de folie qui nous rapprochait aussi. Mais aucun d’eux ne comprend cette douleur lancinante, ce vide que tu as laissé.
Comment sauraient-ils que chaque moment avec eux, je vois ton fantôme agir, réagir, rire. Ils ignorent que chaque feu qui passe au vert me donne envie de hurler « Une grenouille » à ta mémoire, me donne envie de pleurer car tu dis maintenant cela à d’autres.
Les jours où nous errions sous la pluie, silencieux, sont révolus. Te souviens-tu de ces moments ? Ton nouvel équipier saura-t-il se taire quand tu cherches tes mots ?
Farewell, Thomas, my partner, my friend,
I will always love you.