Solitude

Une réflexion qui marine dans ma caboche depuis des mois et qui accepte enfin de naître en mots sur la page blanche.

Mieux vaut être seul que mal accompagné.

Honnêtement, je ne saurai juger. Tout dépend de ce que l’on recherche, dans la vie en général et dans une relation en particulier.

Un polyamoureux m’a dit :

Être seul n’est pas bon. Être avec quelqu’un uniquement pour ne pas être seul est pire. Trouver ceux dont on veut être proche, avoir avec eux des relations fortes et ne pas être défini par elles devrait être le but à atteindre. Tout ce qui dure plus d’une nuit contient le début d’une amitié. Les autres facteurs incluent : intimité émotionnelle, compatibilité intellectuelle, intérêts partagés, romance et attirance sexuelle mutuelle. N’importe quelle combinaison de ces facteurs peut créer une forme ou une autre de relation. Certaines incluent la sexualité, d’autres pas. Le véritable amour les contient tous.

J’y ai beaucoup réfléchi. Je me suis interrogée sur le choix des facteurs. Sur l’affirmation de ce qu’est un véritable amour. Sur la présupposition qu’une telle chose existe. Et j’ai tout envoyé au diable de vauvert. Continue reading « Solitude »

La chose publique

J’étais en train de regarder un film l’autre jour, quand l’un des protagonistes a envoyé une réplique cinglante à l’autre, laissant entendre que faire de la politique signifiait prendre des décisions difficiles, des décisions qui changent la vie des gens ou qui peuvent la leur ôter. Le message étant que prendre ces décisions n’est pas pour les petites natures, non non, ce fardeau est celui d’une élite qui sacrifie son bien-être et sa tranquillité d’esprit pour que le peuple soit sauvé sans avoir à s’inquiéter de rien. Continue reading « La chose publique »

Easy

La musique de l’atelier des musées, celle dont les trois premières notes m’évoquent l’odeur des cordes de chanvre, du thé à la menthe, l’ambiance libre-douce si caractéristique de la Place des Cordes. Qui me fait penser, tient, et si j’allais dessinécrire ?

Tatami ou musée, cordes ou stylo ? サパチャン !

Le cerveau des huîtres

Charles Bonnet ― L’âme humaine placée dans le cerveau de l’huître, y acquerrait-elle jamais des notions de morale et de métaphysique?

Sans doute tiré de son Essai analytique sur les facultés de l’âme, disponible en ligne

Je dirai même plus, les huîtres à deux pattes, qui ont déjà de toute évidence subi une métempsychose avancée, sont-elles capables de réflexion autre que celle qui se pratique dans l’eau de leurs perles ? Je vous laisse méditer…

Dance of life

This is the sound of my dear smartheart ♥

And that means meaningful conversations on how to deal with sorrow and how to love oneself. It’s sharing the lighthearted joy of dances even when we are hundreds of klicks apart. It’s also the music of a deep voice whispering foreign nonsense of which somehow the meaning is conveyed clearly, by some kind of telepathic magic…

Le lac de Stymphale

This entry is part 2 of 2 in the series Héraclès

– Ne t’éloignes pas trop !

Sotto vocce – Je ne sais pas pourquoi je m’égosille, ce gosse ne m’écoute jamais !

– Télèphe ! Reviens ici tout de suite ! Si tu ne reviens pas à trois, je le dirai à ta mère ! TELEPHE ! UN !… DEUX !… TR…

Dans un grand éclat de rire insouciant, Télèphe est enlevé dans les airs par Stymphalos, l’oiseau au plumage d’airain.

– Stymphy ! Repose-le tout de suite ! Stymphy je rigole pas, si tu tiens à tes plumes, tu le reposes MAINTENANT !

L’oiseau jeta un cri railleur, tournoyant hors de portée d’Héraclès impuissant.

– Très bien, je vais demander à Mégara de faire de la poule au pot !

Stymphalos l’ignore superbement et Télèphe glousse de joie. Excédé, Héraclès bande son arc et fait mine de tirer. L’oiseau, feignant la terreur lâche l’enfant dans le lac. Télèphe émerge en crachotant et patauge dans l’eau peu profonde, tendant ses petits bras vers le ciel, plein d’espoir. Continue reading « Le lac de Stymphale »