La vie c’est comme une orange…

Il m’arrive souvent des trucs bizarres…

Celui-là m’a curieusement réconfortée. J’avais passé une soirée agréable en bonne compagnie et comme ça m’arrive trop souvent, je me suis laissée emporter par la discussion et… j’ai raté le dernier train. J’en étais fort marrie d’autant mon chéri s’était déplacé pour me raccompagner et qu’il était venu pour rien puisqu’il se retrouvait précisément dans le tain que je venais de rater. Après avoir pesé les mérites comparatifs du taxi et du bus, je me suis résignée à poireauter à un arrêt du noctilien qui allait à peu près dans la bonne direction (et surtout aucun taxi ne semblait vouloir venir vers moi).

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Carrot cake

Dans la série « vive les carottes », cette fois, un dessert d’origine anglaise ! Et oui, les anglais ont aussi des recettes délicieuses, loin des vieux cliché (ah, la fameuse soupe aux huîtres de De Funès…)

Enfin il n’est pas question de ça ici. Le carrot cake comme son nom l’indique contient de la carotte. Mais il aurait plutôt un léger goût de cannelle et d’orange, d’épices et de noisettes. Un délice quoi. Un conseil, n’oubliez pas le glaçage parce que sans c’est loin d’être aussi exceptionnel…

Préparer la veille
Pour 8 personnes
Cuisson : 30′ à 210°C

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  • 300 g de carottes
  • 125g poudre de noisettes
  • 75g de farine
  • 1 sachet de levure
  • 150g de cassonade
  • 3 œufs
  • 100g beurre (ou 80g d’huile)
  • [itg-tooltip qtiptrigger= »responsive » tooltip-content= »<p>du <strong>piment de Jamaïque</strong> en poudre, c’est-à-dire du Quatre-épices ou un mélange de quatre épices : cannelle, gingembre, muscade, girofle</p> »]épices [/itg-tooltip]

 

Column: 2

Pelez les carottes et passez les à la centrifugeuse. Récupérez le jus et la pulpe. Si vous n’avez pas de centrifugeuse, faites les cuire et réduisez les en purée.

Dans un saladier, mélangez les oeufs, l’huile, le sucre et les épices. Fouettez pendant quelques minutes.

Ajoutez la poudre de noisette puis la farine mélangée à la levure. Incorporez enfin les carottes.

Versez la pâte dans un moule à cake et enfournez environ 30′ puis laissez refroidir.

Pendant ce temps, préparez le glaçage :

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  • 1 pot de mascarpone
  • le jus d’une orange
  • 100g de sucre
  • 1 cas de maïzena
  • 1 oeufs

Column: 2

Dans une casserole, mélangez le jus d’orange, la maïzena, le sucre et l’oeuf puis fouettez jusqu’à ce que ce soit homogène.

Faites cuire à feu doux en remuant constamment jusqu’à épaississement. Versez dans un autre récipient (pour éviter que ça continue à épaissir au fond de la casserole) et laissez refroidir.

Mélangez cet orange curd frais au mascarpone en vous assurant qu’il n’y ai pas de grumeaux puis remettez au frais pour raffermir la crème.

Etalez la crème sur le gâteau.

Vous pouvez déguster ou attendre quelques heures en le laissant au frais, il sera encore meilleur.

Love betrayed

This entry is part 4 of 4 in the series Ashes

Mon amour dès l’abord
sans limites, trop fort
t’as offert toute mon âme
telle une belle flamme.

Et toi, tu as quitté mes bras,
fuyant l’absolu don de moi,
piétinant mon amour et ma vie
avec d’autres, tu m’as trahi.

Comme un loup se révèle
à la lune nouvelle,
je crie, désespère
un silence délétère.

Mon amour même encore
refuse d’être mort.
Je t’aime, je t’abhorre
t’aimerai c’est mon sort.

Comme un loup se révèle
à la lune nouvelle,
je crie, me désespère
en silence, délétère.

Ce jour-là

C’était un jour semblable à tous les autres jours. Un jour gris, un jour d’ennui. J’étais malade depuis longtemps déjà et c’était ma première sortie. Il faisait froid et le timide soleil d’hiver ne réchauffait pas vraiment. Pour vaincre l’ennui lancinant, j’avais décidé enfin d’apprendre à coudre.
Pour potasser mon sujet, je voulais acheter une « somme » qui me permettrait de débuter. En sortant de ma séance de kiné, moulue mais détendue, j’allais donc au centre commercial voisin. Je passais devant une boutique qui vendait quelques livres : je savais qu’ils n’avaient pas ce que je cherchais mais ils vendaient aussi des huiles essentielles et j’en profitait pour faire le plein d’odeurs.
Au rayon bouquins, sans surprise, rien sur la couture mais un petit volume un peu jaune, dont le titre racoleur m’attira : pour les gens intelligents qui ne se trouvent pas doués ? Vraiment ? Tiens, tiens !
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Des mots en bocaux

un exercice d’écriture : écrire une phrase contenant un mot tiré au hasard, puis tout un texte…

Malgré son arrivée tardive, elle parvint à entrer dans la salle. Elle sortit subrepticement un croissant de son sac. Lorsqu’elle mordit dedans, un fort goût d’épice lui envahit la bouche. En tombant tout à l’heure sur la mosaïque de la cuisine, le croissant avait touché un reste de piment tombé par terre. La force de l’épice fraîche la fit pleurer et rater son passage préféré du film qu’elle voyait pour la 5ème fois. C’était vraiment une histoire pour adolescents mais elle pleurait à la fin à chaque fois et elle était dépitée d’avoir raté son moment favori. Évidemment avec ce maudit piment jamaïcain ! La prochaine ois, elle penserait à lessiver le sol…

Lumière d’hiver

This entry is part 2 of 3 in the series Sparkles

Texte écrit pour une chanson (mélodie à assortir…)

Tu fus d’abord un éclat,
un sourire, une voix.
Bleu-glace, tes yeux oblongs,
un soleil de rayons blonds.

Depuis ta présence
est devenue une évidence,
comme la douceur du foyer
pour une enfant en paix.

Puis le soleil s’est couché,
nous nous sommes séparés.
Sur le quai mon cher ami
(voix masculine) « Je t’appellerai, promis ! »

Soleil haut, je m’endors
je rêve de tes cheveux d’or
J’imagine d’autres possibles
mais tu restes inaccessible.

Tu ne tiens pas ta promesse
il me reste ma tristesse
Je t’aimais ! Ton silence
est une douleur immense.

vers. 3 édit. 1er juillet 2013

Les poissons aussi font leur nid…

 

Mon Nenuphar était bien malade il y a quelques semaines. Il ne mangeait plus du tout, restait inerte au fond de son bocal au point que j’ai cru plusieurs fois que c’était la fin. Les symptômes laissaient supposer un oodinium, j’ai donc suivi les conseils prodigués dans ce forum. J’ai traité l’eau plusieurs jours et j’ai constaté avec soulagement que mon poisson reprenait du poil de la bête (si j’ose dire). Voyant qu’il allait bien (comme lorsque je l’ai acheté) je me suis dit que j’allais franchir le pas et couper des frisottis au bout de sa nageoire dorsale qui avaient l’air de le gêner. Il est resté apathique toute une journée puis il s’est remis à « faire le petit chien » en me voyant. Depuis il va de mieux en mieux et aujourd’hui il m’a fait son premier nid de bulles ! Un petit bonheur que je voulais partager avec vous et vous remercier de bons conseils que j’ai trouvé ici

Nenuphar
Et oui ! Mon Nenuphar, sauvé d’une mort certaine est prêt à faire des bébés : je sais, je bêtifie, j’suis trop fière !

Amour ou amitié?

This entry is part 1 of 3 in the series Platon
Je me suis souvent interrogée sur la nature parfois ambigüe des relations entre les hommes et les femmes (je ne me lancerai pas dans un débat sur leur équivalent homosexuel, ce n’est pas mon propos) et notamment sur ce qu’est l’amour, l’amitié et si cette dernière était vraiment possible entre hommes et femmes. Ma réflexion (nourrie par l’observation, l’expérience et la discussion) m’a amenée à définir l’amour comme une amitié teintée de désir physique – et a contrario l’amitié comme un amour dénué de dimension sexuelle. Cependant les circonstances me forcent à m’interroger à nouveau sur un palier en quelques sortes intermédiaire : l’amour platonique. Qui serait donc plus fort qu’une amitié et mériterai d’être nommé amour mais toujours dénué de désir. Est-ce là pur aveuglement ? Dérèglement hormonal ? Ou simplement une amitié surdimensionné ? La question sournoisement me tourne dans le ciboulot sans que j’y puisse trouver de réponse satisfaisantes. Vos avis (argumentés, il va sans dire), cher(e)s lecteurs (lectrices !) seraient les bienvenus…

Fratelli Crosio

This entry is part 3 of 4 in the series Ashes

accordeon-crosioUne vieille petite douleur
(se réveille)
quand j’entends un petit air
un petit pincement au cœur
au souffle de l’accordéon.

Dans mes bras, enlacé,
bleu nacre, au dos rayé ;
au do rayé, à boutons ronds.
Un jour pluvieux on t’a volé
un jour amer de bord de mer

Ô petite vieille douleur